Le 19 mai 2022, têtu•connect a consacré un dîner-débat aux « discriminations ordinaires ». Ces petites phrases ou ces actes du quotidien qui peuvent parfois sembler anodins mais qui portent réellement atteinte à toutes celles et tous ceux qui ne s’inscrivent pas dans une hétéronormativité présupposée. Au travers de trois vidéos, têtu·connect vous dévoile les actions de celles et ceux qui s'engagent en faveur d'organisations plus inclusives.
« On me voit comme un fantasme masculin »
Lorsqu’elle constate qu’en tapant le mot « lesbienne » dans le moteur de recherche américain Google, les premières occurrences sont des contenus pornographiques à destination d’hétérosexuels, Fanchon Mayaudon-Courtel est en colère. Une colère qui la mènera à s’engager au travers du collectif SEO lesbienne. Son action ne passera pas inaperçue. C’est aujourd’hui à elle que nous devons le récent référencement du mot “lesbienne” dans Google loin des résultats hétéro-pornographique.
« Écouter les personnes concernées »
Nora EL MASSIOUI est sociologue, spécialisée dans le domaine des discriminations et des oppressions systémiques et créatrice de la « DiscriMachine ». Elle nous explique comment nos biais conscients et inconscients peuvent nous mener à des discriminations.
« Proposer un modèle alternatif 🌈 »
Germain Louvet, danseur étoile à l’Opéra national de Paris s’engage. « La nomination d’étoile m’a donné beaucoup de visibilité. J’ai conscience que nous ne sommes pas tous égaux dans la possibilité de s’exprimer, aussi il me semble important de me saisir de cette parole pour m’exprimer de manière responsable sur les sujets qui me tiennent à cœur. En tant que personne gay, j’ai pensé qu’il était de ma responsabilité de parler publiquement de mon homosexualité pour permettre à un jeune qui s’interroge de comprendre sa masculinité », nous explique-t-il.
Retrouvez le compte-rendu du diner débat sur les discriminations ordinaires