Après avoir rejoint Accenture en 2021, en qualité de Senior manager dans la division luxe, Noémie Moreau-Ikidbachian choisit de s’engager en qualité de Sponsor Pride. Elle nous explique pourquoi.
Après une carrière à Londres et à Paris au sein de grands groupes du luxe, Noémie Moreau-Ikidbachian rejoint la division luxe d’Accenture en 2021. Une transition de carrière dont elle mesure alors toute l’importance : « j’ai passé douze années au sein de maisons de luxe. Rejoindre le conseil était un important changement. Je me suis donc beaucoup renseignée en amont et il y avait un réel consensus autour d’Accenture. Ce qui m’a particulièrement plu c’est l’engagement sur le long terme du cabinet qui accompagne également ses clients dans la mise en place des recommandations qui leur sont faites ». Elle rejoint l’entreprise de conseil et de technologies avec ses convictions. « Pour moi l’inclusion et la diversité sont ancrées dans ma vie personnelle. J’ai toujours été une alliée, même si je n’avais pas encore connaissance du mot. J’ai évolué dans un environnement international avec des profils variés et j’ai été très tôt sensibilisé aux problématiques rencontrées par les personnes LGBTQI +. Je l’ai donc naturellement intégré dans ma façon de travailler ».
Son engagement devient plus formel encore lorsqu’elle décide de devenir Co-Sponsor du réseau Pride. Le déclic ? Un dîner têtu•connect où des dirigeant·es LGBTQI + prennent la parole. « J’ai été émue par leurs témoignages authentiques et sincères », se souvient-elle. Dans le même temps, elle est surprise par les statistiques concernant la non-visibilité des personnes LGBTQI + sur leur lieu de travail. « C’est à partir de ce moment-là que j’ai souhaité me mobiliser à titre professionnel », explique-t-elle. En tant que Co-Sponsor Pride, elle devient un point de contact identifié au sein de l’organisation. « C’est un honneur et à la fois une très grande responsabilité. J’ai conscience que je dois être à l’écoute et adopter la bonne posture ».
En lien avec le réseau LGBTQI + et allié·es d’Accenture, elle met en place des actions de sensibilisation à destination de l’ensemble des collaboratrices et collaborateurs et plonge dans la préparation du Pride Month, avec notamment une présence à la Marche des fiertés. Avec le réseau, elle imagine de nouveaux formats afin de sensibiliser les personnes les plus éloignées de la cause, à l’instar d’un magazine Pride qui sera très prochainement distribué en interne. « L’idée était d’aller au-delà des sessions de sensibilisation en proposant des formats qui puissent toucher de nouvelles personnes. Dans le magazine, il y a des témoignages, des portraits, des interviews, des bingos et des jeux. » Et de constater : « Pour ce projet, la mobilisation a été très forte, aussi bien en provenance des personnes concernées que des allié·es. Le référent I&D a accepté de faire l’édito et les RH s’expriment également. Beaucoup de personnes ont levé la main pour ce projet et c’est hyper énergisant ».
Au quotidien, Noémie Moreau-Ikidbachianest convaincue de l’importance des équipes plurielles. Elle explique : « J’ai un jour entendu cette phrase qui m’a profondément marquée : « si la diversité n’est pas toujours naturelle, il ne tient qu’à nous de l’exiger ». En tant qu’alliée, je pense que c’est entre nos mains et que nous avons la possibilité d’exiger le cadre de travail dont nous rêvons. Aussi, pour chaque nouvelle mission, je vais m’assurer que j’ai l’équipe qui ressemble à l’environnement de travail que j’ai envie de créer », explique-t-elle. Lorsqu’on lui propose une équipe qui n’est pas diversifiée, elle se garde le droit de la refuser.
Une diversité qui va bien au-delà des questions LGBTQI + et qui recouvre des backgrounds académiques, des genres ou des origines sociales différentes. Et ça marche : « En mélangeant des profils qui viennent d’entités complètement différentes au sein d’Accenture, on arrive à une créativité hyper puissante », conclut-elle.